Post Rock, Post Metal Doom, Sludge, Trip Hop, Prog, Mathrock, Chaotic Hardcore. Des mots tout cela, des étiquettes. Laissez-vous guider par mes émotions. Orienter les vôtres et vous donner de quoi rêver. Planer ou encore vous déchaîner.

Une sélection de Tiph.

BASTARÐUR – Satan’s Loss Of Son (2021)

Crust Punk

Qui a dit que l’Islande c’est Björk, Sigur Ròs et Solstafir ? Ben en fait, oui, c’est l’idée, la vérité est pas non plus fausse… Mais ça envoie sévère, c’est promis ! Aðalbjörn Tryggvason se paye une escapade hors de Solstafir pour s’envoyer en l’air et s’éclater sur ce premier album avec son groupe parallèle. Le rendu est très old school, on a le sentiment d’écouter du crust pur jus, celui façonné dans les années 90. Si ce n’est qu’on élève pas son image comme on veut, BASTARÐUR apporte une sorte de mélodie dans son core qui lui confère ce petit truc différent. Seulement trente minutes de son non seulement bien produit, mais également excellent pour se déchainer un peu. Bon exercice de voix pour le chanteur.

Knee – Архаист (2021)

Chaotic Hardcore

En Russie, le flip et la croco ont toujours fait bon ménage. Une nouvelle preuve avec le premier opus de Knee, distillant un choatic hardcore sale et dissonant. Le petit rendu Djent n’est pas non plus pour me déplaire, je dois bien l’avouer. Les morceaux s’enchaînent et Knee va à l’essentiel : il brise des nuques. Mention spéciale à ce visuel que même ta pétasse de grand-mère dirait que c’est elle sur la photo.

Mitochondrial Sun – Bodies And Gold (2021)

Electronic Dark Metal / Ambient

L’ancien guitariste de Dark Tranquillity continue ses expérimentations à travers son projet personnel. Et ce, pour notre plus grand plaisir. L’artiste suédois Niklas Sundin mets l’accent sur les synthés et les ambiances cinématiques sur Bodies And Gold. Les variations sont nombreuses et le travail en profondeur est bien présent. Bref, un excellent moment qui devrait vous inciter à vous pencher sur les autres albums.

Meshuggah – ObZen (2008)

Djent / Thrash Metal / Hardcore

C’est à la fois cette violence et le fait que Niklas Sundin soit suédois que je me suis rappelé ce monstre nordique tant impressionnant par sa discrétion que par l’écrasement qu’il dégage. Je me rappelle les avoir vu à Dour en 2012. Cette sensation de se faire absorbé et désintégré. Cette violence inouïe, je l’avais découverte sur ObZen. À l’époque, je ne me rendais pas compte de la profondeur de « Bleed« . Un pote m’avait expliqué que cervicalement, le son de Meshuggah est une folie. Et Meshuggah en yiddish signifie fou. CQFD.

The Body And Big Brave – Leaving None But Small Birds (2021)

Neo-Folk / Experimental

X-ième collaboration pour les toujours prolifiques The Body. Cette fois, avec les Canadiens de B I G | B R A V E. Et je dois avouer avoir été surpris par l’association, mais surtout par son résultat. The Body s’attaque à un registre dans lequel on ne l’attend pas forcément et pourtant, dès le premier morceau, on se laisse emporter par l’atmosphère délicate et profonde que l’association avec les génialissimes Canadiens crée. Comme un rituel nordique au milieu des monts perdus, où pourrait se situer la maison du visuel. Un sérieux candidat au Top 20 de cette année.

Bonne écoute

  • Tiph

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