Post Rock, Post Metal Doom, Sludge, Trip Hop, Prog, Mathrock, Chaotic Hardcore. Des mots tout cela, des étiquettes. Laissez-vous guider par mes émotions. Orienter les vôtres et vous donner de quoi rêver. Planer ou encore vous déchaîner.

Une sélection de Tiph

Dawn Fades – Ode (2021)

Post Metal

L’automne est là et c’est très bien. L’été indien n’empêche pas d’apprécier les premières saveurs annonçant la fin d’année. Les Américains de Dawn Fades ouvrent mon bal saisonnier avec leur post metal mélodique, alternant entre chant hurlé et clair. Vous savez que je suis un fan des Coffin Problem. Et bien Dawn Fades s’inscrit dans cette même veine. Froid mais au cœur brûlant. À écouter en fin de soirée quand le soleil se couche.

Whitehorse – Death Weight (2021)

Doom Death

Dès le riff d’intro, on comprend que la joie n’est pas vraiment conviée. En fait, pas du tout même. J’ai pour coutume de dire qu’en Australie, quelque chose ne tourne pas rond. C’est une nouvelle fois le cas avec ce Death Weight des Whitehorse qui a pour volonté de seulement briser les cervicales. Cinq morceaux pour une heure de son, je vous laisse faire la moyenne. Prenez une lame et expiez votre colère. Petite mention aux arrangements sur « Waking », vraiment glaçant.

Le Monde par le Feu – À Néant (2021)

Post Metal / Sludge

Les groupes francophones commencent enfin à assumer leur langue maternelle et il était temps. Après Erlen Meyer, D E L U G E, Vesperine et Demande à la Poussière en France, c’est Demande Par Le Feu en Belgique qui ose le plongeon. À mi-chemin entre du post et du sludge, À Néant est un album assez complexe où il faut se concentrer pour saisir l’essence qui anime l’opus. C’est noir et polarisant. Enfin, le niveau de batterie semble assez technique et subtil. Bref, ça promet sur scène.

Skin Thief – Dust (2021)

Post Metal Instrumental

Sans m’en rendre compte, je retourne en Australie. Le trio originaire de Melbourne a pondu un album oppressant et intense. Des touches progressives devraient plaire aux fans de The Ocean. C’est lourd, puissant et bien produit. La basse est mise en avant et j’aime l’entendre ronronner de cette manière. Un samedi soir, un joint, un rhum et c’est le délire assuré. Je sue en laissant parler mon corps.

Zahn – ZAHN (2021)

Psychedelic Stoner Rock / Noise Instrumental

Mené par un certain Chris Breuer (juste Heads quoi), le power trio allemand envoie un éponyme qui fera mousser les fans de Red Fang, The Melvins, Kyuss ou encore Truckfighters. On ne sait pas vraiment quel est le message à décrypter dans l’artwork mais il est assez malsain. Le son de groupe se caractérise par des relents rock assez garage et les constructions Stoner « classiques », bien que le terme me déplaise car il ne rend pas vraiment le groove que Zahn envoie. Une excellente découverte.

Nirvana – Nevermind (1991)

Grunge

Trente ans que Nevermind est sorti. Le trentenaire que je suis ne pouvait pas oublier un hommage à mon album classique. Plutôt que de revenir une fois en plus dans le vide et de décrypter le succès, j’ai plutôt envie de faire part de mon ressenti. Dans un monde alternatif où Cobain ne serait pas mort, je suis persuadé que soit lui ou le groupe même aurait évolué vers le sludge et le doom. Hérésie me diriez-vous ? Quand on écoute ce morceau caché « Endless Nameless », il est permis de douter. Jetez une oreille aussi à « Scentless Apprentice » sur In Utero également. Enfin, penchez-vous sur Blessings Of The Highest Orders des immenses Thou, album de reprises de Nirvana où le groupe s’est attaqué à certains morceaux moins connus du combo de Seattle. Vous serez surpris de réaliser que ces morceaux se marient parfaitement au sludge. Et les deux compositions que je cite sont reprises par Thou. Troublant, non ? On ouvre le débat ? Lâchez-vous.

Bonne écoute

  • Tiph

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