Post Rock, Post Metal Doom, Sludge, Trip Hop, Prog, Mathrock, Chaotic Hardcore. Des mots tout cela, des étiquettes. Laissez-vous guider par mes émotions. Orienter les vôtres et vous donner de quoi rêver. Planer ou encore vous déchaîner.

Une sélection de Tiph

Dornenreich – Du Wilde Liebe Sei (2021)

Folk/Black Acoustic

« Toi, Sois l’Amour Sauvage ». Ainsi se traduit le titre de ce neuvième opus des Autrichiens de Dornenreich. Si le style en description peut décontenancer, la puissance à fleur de peau que dégage le groupe durant ce superbe effort est monumentale. Sept années ont passé depuis Freiheit et j’avoue avoir pensé qu’ils ne reviendraient pas. A ma plus grande surprise, Dornenreich parvient à réitérer cette performance mélangeant l’aura black à la sonorité folk, presque parfois tango, parfois nordique, parfois est-européenne. Bref, on voyage et le chant en allemand transporte.

Ultra Balance – s/t (2021)

Dark Synthwave

Derrière ce projet solo électronique se cache une figure de plus en plus connue… dans le monde du black metal. En effet, Jean-Jérôme Souladié officie également dans Regarde Les Hommes Tomber. Rien que ça oui! L’artiste français nous dévoile une autre facette à travers un premier EP instrumental qui ne sera pas sans rappeler Ulver dans ses dernières créations, S U R V I V E ou encore Zombi. On ressent les heures de recherches et de travail du son dans ce cinq titres de qualité, prenant, inspirant et profond. On réclame un album maintenant!

Erdve – Savigaila (2021)

Post Metal / Chaotic Hardcore

Putain, ça faisait longtemps que j’avais pas eu envie de tabasser une gueule à ce point. Et comme les gestes barrières restent de rigueur, je vous propose cette barrière Nadar directement dans le cerveau dont il ne restera rien après. Les Lituaniens reviennent après trois années d’absence avec encore plus de haine et de colère à expier. Cela se traduit à travers ce Savigaila sanguinaire, écorché mais ne délaissant aucunement les atmosphères sales, ambiantes et psychotiques. En voiture, Erdve peut transformer un guignol comme moi en assassin. Un des albums qui me transcendent ces derniers temps.

Helen Money – Atomic (2020)

Dark Ambient / Experimental Cello

La pépite du passé me ramène à peine un an plus tôt cette fois. Tellement j’ai le sentiment que cette année est en même temps toujours présente et pourtant déjà si ancrée dans l’histoire. La contrebassiste/violoncelliste Helen Money balançait à peu de choses près la bande originale de ces images de villes fantômes diffusées en boucle dans les médias, attisant ainsi une forme de peur, qui n’ira qu’en grandissant d’ailleurs (là n’est pas le sujet mais je m’en fous) que l’Américaine a traduit en cet Atomic. En prime, ce visuel sublime et adapté à l’ambiance. Impossible de ne pas se sentir mal à l’aise à l’écoute de cet effort. Un monument suscitant tant l’admiration que l’effroi.

Putrefying Carnage – Informis Divinitatis (2021)

Slam / Beatdown Hardcore

En fait, j’ai encore envie de casser des gueules. Du coup, je monte d’un cran encore dans la violence quasiment gratuite avec les Carolos de Putrefying Carnage. Ici, pas question de faire de fioriture ou encore d’état d’âme, on éviscère, on cannibalise et on crowdkill sa grand-mère (mais elle en a rien à foutre, elle vous dégomme tous dans la foulée de toute façon). Un premier album sang pour sang DYI, mais de bonne facture et, malgré le visuel poétique que vous admirez, qui m’a été envoyé par la poste avec un petit cœur dessus. Les compositions sont archi violentes en mêlant de nombreuses influences du passé glorieusement hardcore de la région de Charleroi. Si vous voulez de la tendresse, ce ne sera pas pour cette semaine les enfants.

Détruisez-vous putain! (ça change du traditionnel « Bonne écoute »)

  • Tiph

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *