Post Rock, Post Metal Doom, Sludge, Trip Hop, Prog, Mathrock, Chaotic Hardcore. Des mots tout cela, des étiquettes. Laissez-vous guider par mes émotions. Orienter les vôtres et vous donner de quoi rêver. Planer ou encore vous déchaîner.

Une sélection de Tiph.

Sigillum S & Macelleria Mobile di Mezzanotte – Blues And Doped Flowers From Twenty Three Years After Eschaton (2021)

Ambient Jazz

On attaque cette sélection directement avec un véritable OVNI. Sigillum S, un artiste d’électronique expérimentale joint son expérience à celle des vétérans dark jazz de Macelleria Mobile di Mezzanotte. En résulte donc un album sorti en juin chez Subsound Records aux influences multiples, créant un véritable trip de jazz électronique. C’est complètement psychédélique, immersif et pour peu que vous soyez un peu défoncé, ça devient carrément de l’acide. Composé de deux longues plages, autant les fans de Bohren Und Der Club of Gore que ceux de Blank Mass vont halluciner du début à la fin. Au fait, je suis défoncé.

Nadja – Luminous Rot (2021)

Drone / Doom / Dream Sludge

Le duo allemand de drone a déjà fait une sortie en 2021 avec Seemannsgarn. Cela ne leur suffit pas et il propose déjà un nouvel opus teinté de sang, tant dans l’esthétique que dans son exploration spirituelle du son. Luminous Rot vogue vers un drone aux accents noise, noir et doom. On se sent très vite oppressé par l’ambiance sale qu’installe Nadja, à chaque release un peu plus fort, étrange, dissonant et cathartique. Le chant est angoissant, la production de qualité et les arrangements de très haute facture et au casque dans le noir, on se régale. Un potentiel concurrent au top 20 annuel. Je suis défoncé.

Païcan – démo (2018)

Post Metal

Nous avons eu des contacts avec le groupe lyonnais qui nous a révélé des choses sur son avenir. Du coup, on a écouté. Du coup, on a kiffé. Du coup, on vous partage cette superbe démo où Païcan dévoilait en 2018 son post metal très ambiancé et œuvrant dans des contrées comme celles des Neurosis, Isis, Cult of Luna… Ca va, convaincus ? trois morceaux pour plus de trente minutes de composition. On attend un album avec impatience et je le chroniquerai à coup sûr.

SubRosa – More Constant Than The Gods (2013)

Doom Sludge

La pépite du passé nous envoie à Salt Lake City aux USA redécouvrir cet opus démentiel des SubRosa daté de 2013. Album que je considère comme un chef d’œuvre absolu du genre, More Constant Than The Gods parvient à atteindre une lourdeur extrême et balaie tout sur son passage, plus puissant qu’un ouragan ou un tsunami avec ses violons à s’en crever les yeux et le cœur. Tout en conservant une sensibilité à fleur de peau. Il suffit de poser ses oreilles sur le titre d’ouverture « The Usher » et vous boufferez tout l’album sans comprendre que soixante-sept minutes se sont écoulées. M.C.T.T.G. fait partie de mes classiques. Selon des sources, leur retour est tout proche… Je suis vraiment défoncé.

Yagow – The Mess (2021)

Psychedelic Stoner Rock

On sort les didjeridoos, l’encens, la marie-jeanne, les patte d’eph’, lunettes de soleil ronde et on remonte le temps avec ce second album des Allemands de Yagow. On nage en plein délire translucide, les champis tournent, les garçons et les filles sont joli.e.s et ça sent bon l’innocence. Bref, vous l’aurez compris, The Mess sent bon l’été, les riffs hallucinants, l’herbe fraîche, les festivals… Ca vaudrait la peine de faire enfoncer un coton-tige dans le pif pour les voir sur scène. Les fans de Blues Pills vont y trouver leur bonheur pour vous citer un exemple. Excellente production également. Je suis complètement arraché.

Bonne écoute (moi, je dors)

  • Tiph

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