Rédacteur en chef et Fondateur de NMH. Spécialisé dans le post-rock, l'ambient, le post-metal, le psychédélique et la musique progressive en général.

Jonathan Fraser est une personne formidable, gentille et agréable avec qui j’ai déjà eu l’occasion de discuter plusieurs fois grâce à ses nombreuses releases. Je me souviens particulièrement de son album de début 2019, The Art of Apathy, qui était (et est toujours) une merveille d’ambient, de blackgaze et de folk. Ouais. Tout ça en même temps. Pour Mizpah, le musicien américain s’associe à un de ses compatriotes, Damien Duque alias City of Dawn, pour offrir à ses fans un album absolument ravissant.

Dès les premiers instants de cette jolie collaboration, je fus immédiatement emporté dans leur univers enchanteur. Si The Art of Apathy avait le charme de combiner la douceur de l’ambient à la violence du blackgaze, pendant un peu plus d’une heure, ici on se retrouve avec une musique instrumentale où la douceur est plutôt une constante. Même si les deux musiciens nous proposent bien un « Yaghon » plus rock, celui-ci reste éthéré et colle bien à l’ambiance déjà instaurée lors du premier morceau, « Zemiah« , qui s’avère être un voyage succulent.

Plus court que The Art of Apathy,Mizpah n’en est pas moins complet. « Orphanous » contribue à compléter la panoplie de sons présents sur l’album avec ses arpèges délicats. Mélodique onirique… Idéale pour une séance de méditation si on le combine avec « Eirene« , tout aussi enchanteur. Je me demande d’ailleurs d’où est venue l’inspiration pour la pochette réalisée par Aitor Renteria tant cet album me paraît apaisé alors que l’image qui l’illustre aurait plus tendance à m’angoisser.

Jolie expérience que ce Mizpah dont j’ai très peu entendu parler dans les webzines et les magazines que je consulte. Des morceaux comme « Pneuma« , si on devait n’en choisir qu’un, valent la peine d’être mentionnés tant ils dégagent une énergie singulièrement positive. L’espoir à l’état mélodique. Je vous recommande donc Mizpah et vous demande d’en parler autour de vous, les deux américains le méritent. Dans l’immensité interstellaire des sorties musicales « underground », Mizpah est une étoile brillante qui scintille aussi fort qu’elle le peut et qui semble ne jamais vouloir s’éteindre.

Merci Jonathan & Damien.

  •  Guillaume

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