Chroniqueur cinéphile spécialisé dans les bandes originales de films.

Premières critiques assez dithyrambiques, le troisième épisode solo consacré au plus « marteau » des Avengers vaut-il le détour ? Dans quelle lignée s’inscrit-il après deux opus radicalement différents l’un de l’autre ?

La première bande-annonce le criait haut et fort : bande-son rock, univers SF coloré, casting de choix entre un Jeff Goldblum en roue libre et une Cate Blanchett gothique à souhait… Thor Ragnarok se pose définitivement comme une récréation sympathique lorgnant sévèrement du côté des Gardiens de la Galaxie.

Pourtant, le spectateur aurait pu légitimement penser, avant la diffusion des premières images et à l’annonce du titre officiel, avoir droit au bouleversement complet de l’ordre établi dans la droite continuation du désespéré Civil War. « Ragnarok » n’est-il pas un équivalent scandinave de l’Apocalypse, après tout ?

En cela, le bouleversement de l’ordre établi, on y a droit. Mais avec un traitement fun à outrance.

Passée la première heure pas désagréable mais un peu en sous-régime qui fait la part belle aux guests réjouissants de toutes parts, le spectacle s’accélère et trouve son rythme de croisière entre de l’autodérision savamment dosée, des scènes d’action bien troussées fidèles à l’esprit de la saga et histoire qui progresse vers un climax annoncé depuis la scène post-générique du premier Avengers sorti en 2012.

Car, mine de rien, Avengers 3 se prépare depuis quelques années et approche maintenant (et enfin !) à grands pas. Nul doute que ça sera sombre et épique. Alors autant que Thor 3 soit épique lui aussi mais… totalement décomplexé, allant jusqu’à dédramatiser l’énucléation d’un personnage important et recourir à une esthétique eighies pas forcément justifiée, mais sans que le résultat final soit déplaisant

Bref, la recette Marvel a encore frappé.

  • Vincent

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