Rédacteur en chef et Fondateur de NMH. Spécialisé dans le post-rock, l'ambient, le post-metal, le psychédélique et la musique progressive en général.

Le fait de recevoir en exclusivité promotionnelle le nouvel album d’un des groupes que je porte dans mon coeur, je dois bien avouer que c’est une fameuse récompense pour tout le travail que je fais, avec le plus grand des plaisirs, pour NMH. De plus, découvrir que cet album est incroyable de la première à la dernière note me rend d’autant plus heureux.

Epipath n’est en effet pas une mince affaire. C’est un disque dense sous de nombreux aspects qui débute par le morceau homonyme qui donne tout de suite le ton : ce voyage musical ne sera pas de tout repos. On sent la douleur dans chaque composition et ce petit bijou est en fait bourré de sens pour les deux frères, Niels et Torsten Kinsella qui partagent en musique la douleur d’avoir perdu leur cousin de 7 ans.

J’avoue avoir toujours adoré God Is An Astronaut, même dans les moments où les fans semblaient s’en détourner et je pense notamment à la période de l’album Origins. Je suis heureux d’avoir gardé le cap, car Epitaph tient toutes ses promesses. En plus d’être illustré par une pochette exceptionnelle (créée par Fursy Teyssier alias Les Discrets), il est indéniable qu’aucun morceau de cet opus n’est à jeter.

Le groupe fait évoluer son identité sonore plus que jamais. La richesse mélodique indiscutable se traduit par des passages aux arpèges (la fin de « Mortal Coil »), par de doux paysages sonores éthérés (le début de « Séance Room » qui se transforme en déferlement d’énergie semi-électronique) ou encore par des riffs lourds en émotions (le majestueux « Epitaph »).

Tout ça est conjugué par une incroyable cohérence et une production impeccable. Un sans faute.

Je manque de mots pour exprimer ce que je ressens à l’écoute d’Epitaph. Je peux par contre vous dire qu’à chaque fois que j’y reviens, je ne peux m’empêcher d’avoir des frissons à de multiples reprises. Il y a d’ailleurs un son de guitare lourd et énergique qui me met en transe sur ce disque, vous pouvez notamment l’entendre sur « Seance Room » ou sur « Epitaph ».

Grâce à ce disque réussi de bout en bout, God Is An Astronaut est de retour au-devant de la scène post-rock. Le trio irlandais, qui s’accompagne de quelques guests comme Jamie Dean ou encore Jimmy Scanlon et Brian Harris, me semble plus que jamais épanoui musicalement.

La vie nous fait emprunter de bien drôles de chemins, qui nous mènent quelques fois à de bien tristes destins, mais ces destins brisés nous permettent malgré tout de continuer à croire en la vie et à avancer en étant toujours plus forts. J’espère que quand vous écouterez Epitaph, vous aurez comme moi ce sentiment que la vie est belle et qu’il est urgent d’en profiter pleinement.

  • Guillaume

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